Bakhita, Véronique Olmi

L’histoire…

« (…) Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée. »

Mon avis…

C’est le cœur serré que j’ai tourné la dernière page de « Bakhita ». Ce livre a fait jaillir en moi un cocktail d’émotions contradictoires :

  • Le premier sentiment a naturellement été une profonde TRISTESSE avec l’enlèvement de la petite Bakhita à seulement 7 ans ;
  • J’ai ensuite ressenti une vive COLERE face aux traitements inhumains dont elle a fait l’objet durant sa vie d’esclave ;
  • S’en est suivi une lueur d’ESPOIR avec l’arrivée de Bakhita en Italie et la fin progressive de l’esclavage. Cet espoir ne fut qu’éphémère. Loin de ne lui avoir apporté que bonheur et réconfort, la fin de l’esclavage entraine chez elle de nouvelles angoisses : la recherche d’une identité ;
  • Enfin, cette manière d’exhiber Bakhita, ce choix d’étaler au grand jour sa vie et toutes ses souffrances m’ont quelque peu IRRITEE.

Cette histoire est de celles qui vous touchent jusque dans les tréfonds de votre âme. Il s’agit là de la victoire de l’humanité contre la barbarie.

Une personne capable de donner autant d’amour, de faire preuve d’autant de bonté après avoir vécu tant d’horreurs me redonne espoir en l’espèce humaine. Tout n’est peut-être pas perdu…

Cette histoire mérite d’être connue par tous. Je recommande ce livre sans réserve !

Avec passion,

Dyna.