L’histoire…
Raphael, braqueur récidiviste et son frère William viennent de dérober trente millions d’euros de bijoux. Ils pensent avoir fait le coup du siècle mais les choses tournent mal. La police est sur place et il y a des morts. Il faut trouver une planque car William est blessé…
Sandra vit dans une maison au milieu de nulle part… Une femme seule, une maison isolée, la planque idéale. Les braqueurs prennent la femme en otage et s’y installent, juste le temps que William guérisse… Ne jamais se fier aux apparences, la maison de l’horreur, ils viennent d’atterrir en enfer…
Mon avis…
« Purgatoire des innocents » est mon premier roman de l’auteure. Je dois avouer que c’est une brutale entrée en la matière. Fan incontestée de thriller, il ne m’a jamais été donné de lire un roman aussi noir.
L’histoire est très prenante et les 600 pages se lisent quasiment d’une traite. Karine Giebel fait s’aventurer le lecteur dans les recoins les plus sombres de l’espèce humaine. Elle fait abstraction de toute once d’humanité. J’avais l’impression d’évoluer dans une autre dimension. Les personnages me communiquaient à la perfection leurs émotions si bien que j’oscillais entre colère, espoir et désespoir dans un rythme effréné. L’auteure n’offre aucun répit. J’étais happée par l’histoire et complètement déconnectée de la réalité…
La plume de l’auteur est parfaitement adaptée à ce genre littéraire. Les phrases sont courtes et sans fioritures. Juste ce qu’il faut… Au bon moment… Au bon endroit…
Je recommande ce chef-d’œuvre du roman noir à tous les grands fans du genre, ceux friands de ce que l’espèce humaine renferme de plus effrayant…
Il ne saurait être vain de conseiller à toutes les âmes sensibles de s’abstenir.
Avec passion,
Dyna.
