Je n’aime pas les recueils de nouvelles

« La peur » de Zweig est en ce moment au théâtre à Paris. Ça fait déjà quelque temps qu’une idée me trotte dans la tête : j’aimerais aller au théâtre. C’est l’occasion rêvée. Cet auteur ne m’a jamais ou presque déçue. Sans risque, aucun, je suis sûre de passer un bon moment…

Non, je ne suis jamais allée au théâtre, à tort ou à raison… Ça ne m’a jamais vraiment intéressée. A présent, j’ai envie de découvrir. J’aimerais élargir le champ des possibles et m’ouvrir à de nouvelles folies.

J’ai tout de même une préférence pour la lecture d’une œuvre avant d’assister à son adaptation. Alors j’ai décidé de lire « la peur » de Zweig. Il s’agit d’un recueil de six nouvelles autour du thème de la peur.

Au début, pendant plusieurs pages, l’auteur plante le décor, on ne sait pas trop où il va… Puis, de manière inattendue, on saisit son propos ; on est soudain embarqué dans l’histoire ; on savoure chaque instant… Parfois même, on est impatient de percer le mystère… On veut connaître la fin mais jamais aussi vite qu’elle arrive… Car, sans crier gare, l’histoire s’achève…

La frustration est infinie… On tourne la dernière page, une autre nouvelle… Il faut tout recommencer.

Dieu que je hais les recueils de nouvelles et celui-ci ne fait pas l’exception.

Pourtant, le thème de la peur n’est pas pour me déplaire. J’ai même adoré l’une des nouvelles. Celle qui se rapprochait le plus de mes attentes…. Avec un crime effroyable et une tension palpable. Quel régal! Et… quel désarroi quand je dû me résoudre à tourner la dernière page… Pour tout recommencer… Avec une autre nouvelle…

La barre avait été placée trop haut. La nouvelle suivante n’était pas à la hauteur. J’étais à bout de force. Je n’avais plus l’envie, l’envie d’essayer… Alors j’ai refermé le livre… À trente pages de la fin…

Bref, je hais les recueils de nouvelles et celui-ci ne fait pas l’exception.

NB : je précise qu’il s’agit de recueils de nouvelles. Car j’ai dévoré « le joueur d’échec » et « lettre d’une inconnue » de Zweig qui sont d’excellentes nouvelles. Oh, et j’irai quand même au théâtre.

Avec passion,

Dyna.