Un chant écarlate de Mariama Bâ, une œuvre magistrale !

“Une si longue lettre” est l’un de mes livres préférés. En lisant cette œuvre, je suis passée par une pléthore d’émotions contradictoires. Avec “un chant écarlate”, j’ai clairement touché le fond.

Un chef-d’œuvre !!!!

Elle a touché mon âme… encore une fois…

C’est bien la première fois que je ne saisis pas les nuances d’un personnage… Ah Ousmane…

J’ai eu de la compassion pour le père de Kambili dans “l’hibiscus pourpre” de Chimamanda; un être ignoble pourtant…

J’ai éprouvé de l’affection pour Madame dans “Crépuscule du tourment” de Léonora Miano ; femme rigide et condescendante…

Modou, malgré son comportement méprisable, ne m’a pas inspiré autant d’animosité dans “une si longue lettre”…

Mais Ousmane… Oh que je l’ai haï ! Tout dans son comportement me répugne. C’est un être exécrable, sans une once de dignité. Un homme qui se cache derrière sa soi-disante négritude pour poser des actes d’une bassesse déconcertante. Bref, j’arrête. Je ne souhaite pas vous influencer.

Nous avons là encore une œuvre magistrale de Mariama Bâ, partie trop tôt hélas… Elle aborde les difficultés des couples mixtes (Noir/blanc) dans une société Sénégalaise encore fortement marquée par les coutumes ancestrales.

Je note une nette amélioration de son style. Il est davantage teinté de lyrisme et toujours aussi agréable. L’œuvre a une plus grande ampleur avec un contexte historique marqué.

Bref, c’est un pur régal ! Mais je dois vous prévenir, il faut avoir le cœur solide.

Avec passion,

Dyna.