I’m back

J’avais prévu de lire une multitude de livres en août. Je devais vous inonder de références et d’avis enthousiastes… Hélas, ce ne fut point le cas. Les pannes de lecture arrivent au moment où l’on s’y attend le moins…

J’étais sur un nuage. Je venais d’enchaîner trois chefs-d’œuvre lors de ma retraite livresque… Un classique Français du grand Flaubert, une œuvre d’art de l’américain Philip Roth et la magnifique « affaire personnelle » du japonais Kenzaburô… Même le trait controversé « sanglot de l’homme noir » était à la hauteur… Je vous le dis, plus rien ne m’arrêtait… Je les dévorais avec fougue ! Ah quelle époque !

Puis, tout s’est arrêté… Trois déceptions d’affilée et mon sort était scellé. La panne ne se fut point attendre. Un cauchemar pour la lectrice boulimique que je suis. Plus aucun genre, plus aucun auteur n’avait d’intérêt… Tout me répugnait… La détresse s’installa, l’angoisse prit le dessus. Qu’allais-je donc devenir ?

Choisir. L’acharnement ou l’acceptation. Après plusieurs tentatives, je tirai ma révérence… Deux semaines sans lire… J’errai telle une âme en peine, sans but… J’exagère un peu. J’exagère à peine. J’enviais ceux qui se délectaient d’un roman, s’extasiaient à tout-va sur les réseaux sociaux… J’étais jalouse. Les veinards !

Enfin bref ! Je suis de retour ! Je réapprends à lire avec l’espoir de retomber très prochainement sur un chef-d’œuvre, la perle rare, le livre qui me bouleversera. J’y crois !

Que dire des auteurs de ce crime ? Les auteurs de ma panne. Ah j’ai la rage !

Tout a commencé avec « Le meilleur coiffeur de Harare » du Zimbabwéen Tendai Huchu. Nul besoin de revenir là-dessus ; je vous en ai déjà parlé…

Puis, j’ai enchaîné avec « La saison des pièges » de Seydou Badian (Livre présent sur la photo). Je ne saurais vous en dire plus… Vous savez, certaines lectures vous laissent dans une indifférence troublante. Ce fut le cas de cette œuvre. Pourtant l’idée de départ était bonne. Une dénonciation des outrances et des abus qui caractérisent les dirigeants africains. Un sujet d’actualité ! Hélas, ni la narration, ni les personnages ne m’ont conquise…

Et comme pour m’achever, j’ai dévoré « le baobab fou » de Ken Bugul. Enfin, « dévoré » car je voulais m’en débarrasser… Souvenez-vous, j’avais adoré « Riwan ». « Le baobab fou » est également un récit autobiographique et les événements se situent avant ceux de « Riwan ». On y rencontre une Ken Bugul complexée, indécise, agaçante… Honnêtement, je n’en pouvais plus !

Enfin voilà ! Que de mésaventures ! Mais gardons la foi pour ce mois de septembre !

Avec passion,

Dyna.