Avant je haïssais les livres d’occasion, mais ça c’était avant ~ Réflexions sur l’achat de livres

Depuis quelques jours, je regarde de loin les œuvres alléchantes de la rentrée littéraire. La Dyna d’il y a trois ans aurait déjà dévalisé les étagères des librairies.

Aujourd’hui, je regarde avec angoisse les titres défiler et j’attends d’avoir une assurance raisonnable quant à la qualité de l’œuvre.

Je ne sais pas à quand remonte la dernière fois que j’ai acheté un livre grand format. Avant, je ne lisais qu’une trentaine de livres par an, parfois moins. J’étais moins exigente sur mes lectures. Il m’était donc plus facile d’acheter des livres à vingt voire vingt-trois euros.

Aujourd’hui, je lis une soixantaine de livres par an. C’est un budget et l’on se rend vite compte du nombre impressionnant de torchons en circulation. (Pardon, je devrais respecter le travail des auteurs mais il y en a qui ne font vraiment aucun effort).

Je fais donc de plus en plus attention au prix des livres.

Avant, j’avais une profonde aversion pour les livres d’occasion. Ils me dégoûtaient tout simplement. Je frissonnais en imaginant le nombre de mains entre lesquelles ils étaient passés…

Puis, mon mentor m’a initiée aux African Writer Series. (Je vous reparlerai de cette collection à lire absolument) Ces livres sont pour la plupart plus édités car ils représentent une Afrique qui dérange.

N’ayant pas eu le choix, cela m’a réconciliée avec le livre d’occasion que je consomme désormais sans modération.

Je les guette sur les sites spécialisés pour dénicher les meilleures affaires. J’ai par exemple eu un livre grand format, en très bon état, sorti récemment à douze euros au lieu de dix-neuf euros.

De même, je ne supportais pas la vue des livres de poche. Ma bibliothèque en compte désormais un certain nombre. Le but étant de toujours minimiser le risque lorsque je ne suis pas sûre de la qualité de l’œuvre.

Il m’arrive parfois de racheter des chefs-d’œuvre en grand format lorsque l’expérience se révèle concluante avec le livre de poche ou ma liseuse kindle. Car pour être tout à fait honnête, le grand format reste mon produit préféré. Je les trouve majestueux exposés dans une bibliothèque.

Pour en revenir aux œuvres de la rentrée littéraire, ils attendront que je sois sûre de la qualité ou que je les déniche dans un prix raisonnable lorsque le gage de qualité fait défaut.

Je ne suis plus prête à débourser de l’argent pour des œuvres approximatives.

Nous exigeons de la qualité !

Avec passion,
Dyna.