#CurrentRead : une autobiographie et un roman me tiennent en haleine en ce moment

Deux lectures m’accompagnent depuis quelques jours : L’autobiographie de la kényane Wangari Maathai et le livre « N’ba » (« ma mère » en bambara, langue nationale du Mali) d’Aya Cissoko consacré à sa maman.

Wangari Maathai est très certainement la maman que beaucoup de jeunes filles africaines auraient aimé avoir. Surnommée « la femme qui plantait des arbres », elle est la première femme africaine à remporter le prix Nobel de la paix.

Détentrice d’un doctorat en biologie, elle lance le mouvement « Green Belt Movement » à travers lequel, elle assiste les femmes et les incite à planter plus de vingt millions d’arbres sur leurs champs, dans des écoles et dans les églises. Le mouvement rencontre un franc succès et s’étend rapidement à d’autres pays africains.

Cette dame de fer est connue et reconnue sur le plan international à travers son combat pour la démocratie, le respect des droits de l’homme et la conservation de l’environnement.

Elle nous expose dans cette autobiographie son parcours semé d’embûches dans une société qui laisse très peu de place aux initiatives féminines. Wangari est ce que Chimamanda appellerait affectueusement « une emmerdeuse ».

J’en suis à sa tendre enfance et rien pour l’instant ne présage la suite glorieuse de ses aventures. Elle place son histoire personnelle dans celle plus grande du Kenya de la période de l’occupation par les colons britanniques à celle des indépendances.

C’est une lecture passionnante et inspirante qui nourrira, j’en suis persuadée, ma réflexion et mes luttes futures.

Quant au livre « N’ba » d’Aya Cissoko, il fait, sans surprise, écho en moi de mille manières différentes. Ce livre retrace sa relation complexe avec sa maman comme évoqué dans ma précédente publication.
Je retrouve avec plaisir les allusions à la culture malienne et certaines insultes qui ont ponctué ma relation avec ma propre mère.

Je vous laisse avec ces propos pleins de justesse de Ma « Une bosse à l’entrejambe ne fait pas de toi un homme. Seul compte le chemin que tu empruntes. »

Avec passion,
Dyna.