Cette fascination que j’ai pour la Russie – Bref retour sur le “mage du Kremlin”

Cela fait maintenant une semaine que j’évolue en territoire russe. “Le mage du Kremlin” retrace l’histoire vraie de Vadim Baranov, conseiller de Vladimir Poutine, celui qui l’a aidé à accéder au pouvoir.

Le roman est inspiré de faits et de personnages réels, à qui l’auteur a prêté une vie privée et des propos imaginaires.

Je suis une passionnée d’histoire et la Russie est un pays qui me fascine depuis toujours. Elle a donné naissance à quelques-uns des plus grands auteurs de notre temps. Et pour couronner le tout, il y a Catherine the great, la tsarine dont je suis complètement tombée amoureuse. 

Catherine règne sur l’empire russe de 1762 à 1796. Au départ, elle n’est que l’épouse d’un empereur. Bien plus tard, elle accède au trône en orchestrant un coup d’Etat contre son époux. 

Délaissée par son mari dès le début de leur union, elle trouve rapidement refuge dans les livres et passe des heures enfermée dans la bibliothèque. Elle y acquiert des connaissances fondamentales qui l’aideront plus tard dans sa prise de pouvoir et la gestion de son empire. L’affirmation selon laquelle une femme qui lit serait dangereuse prend là tout son sens.

Voilà donc quelques justifications de mon vif intérêt pour l’histoire russe et les raisons de ce choix de lecture.

“Le mage du kremlin” offre une analyse sociologique de la société russe.  La psychologie du peuple y est décortiquée selon les époques : l’union soviétique, le temps de l’oligarchie et le retour aux valeurs ancestrales avec Vladimir Poutine. Quelques détails des coulisses du pouvoir de Poutine y sont également divulgués.

C’était une lecture intéressante même si je reste sur ma faim. Les aspects évoqués précédemment ont plus été effleurés que traités en profondeur selon moi. Il y a également quelques répétitions comme si l’auteur, par manque de matière, tentait désespérément d’atteindre un quota de nombre de pages imposé.

Je vous laisse avec ce passage qui m’a particulièrement marquée. Il s’agit d’une comparaison entre les mentalités occidentale et russe :

Chez vous, l’argent est essentiel, c’est la base de tout. Ici, je vous assure, ce n’est pas comme ça. Seul le privilège compte en Russie, la proximité du pouvoir. Tout le reste est accessoire. (…) Le système soviétique était fondé sur le statut. L’argent ne comptait pas. Ils en avaient peu en circulation et il était de toute façon inutile : personne n’aurait pensé évaluer une personnes sur la base de l’argent qu’elle possédait

p.49

Pour rester dans le même thème et terminer en beauté le mois de janvier, je prolongerai l’aventure avec le roman “Zouleikha ouvre les yeux” qui traite d’une autre époque, celle du servage en Russie.

Avec passion,

Dyna.