Cette année, le mois de ramadan a eu une saveur toute particulière me concernant. Pour des raisons de santé, je n’ai pas été en mesure d’accomplir le jeûne règlementaire.
C’est durant cette quête qu’il m’est venu l’idée d’essayer enfin le livre audio. J’ai commencé par la biographie du prophète et je dois avouer que l’expérience s’est avérée plutôt plaisante.
Pour autant, je n’ai ménagé aucun effort pour en tirer le maximum de bénéfices. J’ai essayé de prier davantage et avec plus de dévotion tout en approfondissant mes connaissances sur l’histoire de l’islam.
Ce format me permettait de marcher dans les pas du prophète à Médine ou à la Mecque tout en m’attelant aux tâches ardues du quotidien français.
Cela dit, je n’aurai recours à ce format que pour certains types de livres dont la lecture peut s’avérer fastidieuses et qui ne présentent pas vraiment d’intérêt sous format papier.
Pour en revenir au mois de ramadan, l’édition 2023 a été riche en enseignements et en révélations.
Une évidence s’est imposée à moi. Il me fallait une sœur pour amorcer mon cheminement vers l’essence même de l’islam.
Et qui de mieux que celle qui partage ma foi, ma vie et mes valeurs, l’autre moitié de moi ? C’était décidé, nous allions tenter cette aventure à deux. Lire le Coran ensemble, en discuter, écouter les Tafsir, en débattre. Le voyage s’annoncait fort excitant.
En réalité, ma conception de la religion est particulière. Elle n’est point basée sur la crainte comme le préconisent tant de prédicateurs. Non, ma relation avec Dieu est basée sur l’amour. Un amour que j’essaie de fortifier en revenant à la source, à l’essence de la réligion, au Saint Coran.
Car lorsque l’on aime sincèrement une personne, on met tout en œuvre pour ne pas la heurter. Voyez-vous la nuance ?
C’est donc sans surprise que ces quelques mots tirés du livre “Confidences à Allah” de la franco-marocaine Saphia Azzeddine ont fait écho en moi :
Ce qui anime ma foi c’est de t’aimer. T’aimer m’a permis de m’aimer et m’aimer m’a permis d’aimer.
p.127
Aimer par crainte, ça ne vaut rien. Les hommes t’aiment parce qu’ils te craignent, ils se tiennent à carreau par peur de l’enfer. Moi je t’aime parce que je suis heureuse de t’aimer. Et que ça m’apaise quand il fait noir. Et il fait souvent noir chez moi. Dedans je veux dire.
p.106
Avec passion,
Dyna.
